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  • Le coût du logement à Casablanca est très élevé : il atteint entre 40 et 60% des revenus d'un salarié moyen.

    Alors les hommes, les jeunes, surtout, cherchent très souvent, en plus de leur domicile, une garçonnière.

    Qu'ils soient mariés ou qu'ils vivent avec tout ou partie de leur famille, il y a bien entendu des choses qui se font mais qu'on ne montre pas.

    Ainsi il est possible de diviser son loyer par deux moyennant l'occupation, un après-midi par semaine, d'une chambre ou de son lit.

    Tous les avantages de la colocation... sans ses inconvénients.

    (Textes et photos : Afl - Reproduction interdite sans autorisation de l'auteur.)

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  • D'après le quotidien économique L'économiste, le problème de ramassage des ordures à Casablanca est en voie d'être clos. Le marché vient d'être attribué à une filliale de la lyonnaise des eaux.

    La précédente société en charge de la collecte dans les principales communes urbaines de Casa est littéralement débordée. Les éboueurs ne passent que tous les 4 jours dans le centre-ville : chats et chiens errants se régalent mais pour les riverains, les tas d'ordures qui s'accumulent aux angles des rues n'ont rien de réjouissant.


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  • Une semaine de stress au boulot et deux jours consécutifs sur un salon.

    Sourire et accueillir les visiteursdu stand, de 9h à 19h, sans interruption, à grandes rasades de Redbull sans sucre, tenir, encadrer, coacher, expliquer, ne pas se tromper, courir, rire, soutenir, encourager, exhorter, recommencer... Mon WE est passé à la trappe, le lundi revient alors que j'aurais aimé voir du pays, écrire mon séjour à Marrakech, que sais-je.

    Tout au plus ai-je le temps de scanner trois photos et d'écrire quelques lignes ici.

    Cette nuit, je me suis réveillée en sursaut, à 4h du matin. Une sirène de bateau retentissait au loin, vers le port (j'habite non loin du bord de mer, en me penchant par la fenêtre, je vois la ligne bleue de l'horizon derrière le mur d'enceinte et les palans de métal jaune). Pendant une heure, le signal recommençait, à intervalles réguliers. Pourquoi ? Quel bateau ? Je me suis levée, j'ai tiré la fenêtre qui ne ferme pas complètement à cause des couches de peinture qui se sont entassées et que personne n'a pris la peine, en 30 ans, de décaper. J'ai regardé au loin et, à part la brume, il n'y avait rien là bas, tout juste sur le boulevard un type en haillons qui trimballait des cartons.

    Je revois cet officier de marine, sur le salon, avec son uniforme impeccable, son beau sourire énigmatique et son visage plein de rigueur, tanné par le vent et le soleil du ponton. J'imagine que c'est son bateau qui quitte le port. Qu'il s'en va de l'autre côté de l'Atlantique. Je pense que j'ai vu Key Largo mais pas Casablanca.


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